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Geoffroy MATHIEU, Bertrand STOFLETH, Paysages usagés© Geoffroy Mathieu, © SAIFPhoto : Visuel fourni par l’artiste
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Abraham POINCHEVAL, Etude pour marcher sur la canopée nuageuse, 2015Installation
Dessin à la craie sur bois peint, maquettes537 x 372 x 2 cmAchat à Semiose Galerie - EditionsInv. 2019.1057© Adagp, ParisPhoto : Laurent Lecat -
Randa MAROUFI, 2018 - 2019Tirage cyanotype sur papier Velin d’ArchesAchat à l’artiste en 2019Inv. 2019.1047 (A)© Adagp, ParisPhoto : Visuel fourni par l’artiste
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Randa MAROUFI, 2018 - 2019Tirage cyanotype sur papier Velin d’ArchesAchat à l’artiste en 2019Inv. 2019.1047 (B)© Adagp, ParisPhoto : Visuel fourni par l’artiste
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GETHAN&MYLES, Voile / Métonymie, 2020Installation
“En retournant après Noël c’était clair qu’on avait perdu le terrain. La guinguette avait changé de mains et les familles y traînaient plus pendant le foot. Les scoots des chouffeurs passaient en vitesse presque au milieu de l’atelier. La poubelle ou j’avais l’habitude d’accrocher mon vélo était devenue leur planque. On criait, “Ho, du poulet !” quand je m’approchais du comptoir pour remplir les bidons d’eau. Il semblait que le réseau avait pris le dessus. Mais tout d’un coup les mamans arrivaient en force : un, deux, trois, cinq, huit... Les mamans d’enfants qu’on avait vu pendant un an et demi sans jamais voir la maman, et maintenant, la-voilà. Les mamans, avec leurs filles, et avec leurs bébés en poussette, au bras, au sein. Les mamans enceintes avec leurs ventres plein d’objectif comme des voiliers sous spi. Et il faut préciser (Pourquoi ? Parce qu’on en parle trop ? Ou pas assez ?) qu’elles étaient surtout les mamans voilées.
On se permet de se faire des idées envers les femmes voilées. Les gens bien arrivent à dire, “Elle était voilée, mais elle n’avait pas l’air d’être soumise.” Ces mêmes gens ne diraient jamais, “Elle était en hotpants, mais elle n’avait pas l’air d’être une femme facile.” L’habit ne fait pas le moine ?… Le progrès rend toujours visible un manque de progrès.
Face à ces femmes, la marée qui avait englouti notre îlot se baissait un peu, et j’ai vu notre terrain re-apparaître. C’était une démonstration de force - et c’était l’invisibilité de cette force qui la rendait puissante : ceux qui avaient été repoussés s’en rendaient même pas compte...
J’ai compris qu’on devait travailler avec elles. Trouver un moyen de parler - obliquement, directement, biologiquement, politiquement, poétiquement - de leur force. De la rendre visible - à elles... Mais surtout à nous.”
gethan&myles 2019
Cyanotype sur coton, texte en transfert mural450 x 150 cmVoileAchat à GETHAN&MYLES en 2019Inv. 2019.1041© gethan&mylesPhoto : Laurent Lecat -
Randa MAROUFI, 2018 - 2019Tirage cyanotype sur papier Velin d’ArchesAchat à l’artiste en 2019Inv. 2019.1047 (C)© Adagp, ParisPhoto : Visuel fourni par l’artiste
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Jeremy WOOD, My Ghost, sixteen years of London, 2000 - 2016Dessin GPS100 x 100 cmAchat à l’artiste en 2018Inv. 2018.1019© droits réservésPhoto : Visuel fourni par l’artiste
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BERGER&BERGER, Senez, 04 avril 201440 x 32 cm© Berger&BergerPhoto : Visuel fourni par l’artiste
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Christoph FINK, Les ballades de Montréal, 2007 - 2008Disque en céramique
Céramique5,3 x 47,6 cmAchat à l’artiste en 2017Inv. 2017.940 (A)© Christoph Fink -
Christoph FINK, Les ballades de Montréal, Reproduction et analyse des dessins de carnets de route, 2007 - 2008Tirage sur papier
Tirage jet d’encre sur papier50 x 329,4 cmAchat à l’artiste en 2017Inv. 2017.940 (E)© Christoph Fink -
Christoph FINK, Les ballades de Montréal, feuille de situation géographique, 2007 - 2010Tirage sur papier
Tirage jet d’encre sur papier40,2 x 56,5 cmB.R.S.D.INSC. : Christoph Fink 2007-2010 (printed 2018)Achat à l’artiste en 2017Inv. 2017.940 (D)© Christoph Fink -
Christoph FINK, Les ballades de Montréal_feuille de texte, 2007 - 2008Tirage sur papier
Tirage jet d’encre sur papier110 x 100 cmAchat à l’artiste en 2017Inv. 2017.940 (B)© Christoph Fink -
Christoph FINK, Les ballades de Montréal, manuel du disque, 2007 - 2010Tirage sur papier
Tirage jet d’encre sur papier51 x 70 cmB.R.S.D.INSC. : Christoph Fink 2007 - 2010 (printed 2018)Achat à l’artiste en 2017Inv. 2017.940 (C)© Christoph Fink -
STALKER, Planisfero Roma 1995/1998, septembre 1998L’image est la représentation de la « transurbance » du groupe Stalker autour de la ville de Rome : la couleur jaune représente la ville du quotidien et la ville batie, la couleur bleue représente la ville « inconsciente » et non batie, la grande mer des territoires vides sur laquelle flottent les îles du plein. La ligne pointillée en blanc représente la trajectoire du parcour de Stalker pendant quatre jours (5,6,7,8 octobre 1995) dans les territoires actuels.
Impression sur polyester, plexiglas, panneau suspendu90 x 90 cmAchat aux artistes en 2000Inv. 2000.459© StalkerPhoto : Visuel fourni par l’artiste -
Mathias POISSON, Découverte d’Oran, 2010« Dessin réalisé de mémoire suite à une marche solitaire dans Oran, durant une journée entière. Cette carte raconte une découverte de la ville d’Oran. Une ville que je ne connaissais pas. Promenade solitaire et hivernale ponctuée de rencontres et de panorama impressionnants. »
Mathias Poisson
Encre de Chine24 x 32 cmR.T.Achat à Mathias Poisson en 2016Inv. 2016.915 (A)© Mathias PoissonPhoto : Visuel fourni par l’artiste -
Mathias POISSON, Promenade aux calanques, 2004« Carte subjective de quelques endroits de vie. La maison où j’habitais vers le vieux port de Marseille et la calanque de la Vesse sur la côte bleue. Cette carte a été dessinée de mémoire à mon atelier de retour de balade. »
Mathias Poisson, 2017
Crayon gris et aquarelle30 x 24 cmAchat à Mathias Poisson en 2016Inv. 2016.914 (E)© Mathias PoissonPhoto : Visuel fourni par l’artiste -
Mathias POISSON, Quartier de peine, 2003« Durant l’automne 2003, j’emménage à Marseille. Je découvre la ville. Je décide de faire chaque jour une promenade urbaine pour découvrir mon quartier et ma nouvelle situation. Après cette promenade quotidienne je dessine une carte subjective de ce que j’ai ressenti ou observé. Ce dessin montre la porosité du corps dans la ville. Dans cette carte du quartier Saint Antoine, on voit des veines, des artères et un coeur. Il arrive parfois que la ville et le corps ne fasse qu’un seul ensemble. » Mathias Poisson 2017
Stylo bic et aquarelle21 x 13,5 cmFormat A5B.DR.R.INSC. : (Marseille) Quartier de peine 10.2003 B.M.D. : 30. OCT 2003Achat à Mathias Poisson en 2016Inv. 2016.914 (B)© Mathias PoissonPhoto : Visuel fourni par l’artiste -
Mathias POISSON, Terrain vague de Raoucheh, 2011« Dessinée avec les moyens du bord sur le motif (mercurochrome) et à l’atelier (carbone). Pas de préparation autre que l’observation des lieux. Le terrain vague de Raouchech était un lieu fascinant où se côtoie des personnes très différentes (pêcheurs, touristes, amoureux, réparateurs de bateaux, parapentistes...). Proche du centre-ville, il représentait un espace ouvert où les règles sont plus douces qu’ailleurs. Ce lieu n’existe plus aujourd’hui. » Mathias Poisson, 2017
Mercurochrome, café et carbone sur papier29,5 x 20 cmB.DR.INSC. : Raoucheh. Liabn 2011 G.R.INSC. : Raoucheh 38,6 x 27,7 Mathias PoissonDonation Mathias Poisson en 2016Inv. 2016.915 (C)© Mathias PoissonPhoto : Visuel fourni par l’artiste -
Mathias POISSON, Prendre à gauche puis à droite, 2003"Chaque jour, je faisais une promenade différente, sorte d’exploration hasardeuse de la ville de Marseille. Après cette promenade je dessinais une carte subjective. Sans brouillon et sans m’appuyer sur des cartes existantes, de mémoire.
Prendre à gauche puis à droite est une carte-position. C’est-à-dire qu’elle décrit une promenade dans mon quartier de St-Antoine à Marseille et en même temps elle propose une manière de marcher bien particulière, un mode d’emploi : à chaque carrefour, prendre alternativement à gauche puis à droite quel que soit la forme de la voie qui se présente à vous."
Mathias Poisson, 2017
Stylo bic et aquarelle20 x 12,5 cmB.M.D. : 23 OCT. 2003Achat à Mathias Poisson en 2016Inv. 2016.914 (A)© Mathias PoissonPhoto : Visuel fourni par l’artiste -
Mathias POISSON, Dérive à Marseille, 2003« Période de travail et de recherches graphiques. Chaque jour j’effectue une balade dans Marseille que je dessine ensuite sous forme de carte sensible. A l’automne 2003, je décide de prendre le temps de dessiner et raconter mes promenades quotidiennes dans Marseille. dérive à Marseille fait état de mes déplacements dans des directions un peu confuses accompagnés de réflexion plus ou moins claires... »
Mathias Poisson, 2017
Stylo bic et aquarelleFormat A5Achat à Mathias Poisson en 2016Inv. 2016.914 (C)© Mathias PoissonPhoto : Visuel fourni par l’artiste -
Mathias POISSON, Littoral à Dbaiyeh, 2011« Cette oeuvre est réalisée avec les moyens du bord (mercurochrome, café, papier carbone) sur une feuille de cahier de voyage. En marchant sur une ancienne voie ferrée abandonnée, j’ai arpenté l’espace littoral entre Beyrouth et Batroun en décembre 2011. Voici une portion de cette marche où l’on voit les bases militaires, les marinas, les autoroutes et les corniches du bord de mer. » Mathias Poisson, 2017
Mercurochrome, café et carbone sur papierFormat A4B.DR.Achat à Mathias Poisson en 2016Inv. 2016.915 (B)© Mathias PoissonPhoto : Visuel fourni par l’artiste -
Mathias POISSON, Carte souterraine de Lurs, 2016« Représente une série d’anecdotes racontées par un habitant de Lurs ayant grandi dans le village. Les tunnels, les porches et les appendices sont des souvenirs et des récits cachés dans le creux des murs et des sous-sols. »
Mathias Poisson, 2017
Encre végétales fabriquées par l’artiste (olive, fleur de forsythia, noix de galle, feuilles de micocoulier) sur papier65 x 50 cmB.DR.INSC. : le 15 mars 2016 LURSAchat à Mathias Poisson en 2016Inv. 2016.916© Mathias PoissonPhoto : Visuel fourni par l’artiste