Fabrice Lauterjung, Vers cette neige, vers cette nuit

Avec le soutien du Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur et du Frac Auvergne.

30 x 18,5 cm, 298 pages, 280 photogrammes
Editeur : éditions M. — littérature-cinéma
40 €

La question du film comme texte a motivé la transposition du film Vers cette neige, vers cette nuit au livre. Avec le livre Fabrice Lauterjung créer un autre lien entre le rapport des images et du texte qui vient expliquer et enrichir celui que propose le film lui-même.

Le film Un scénario — celui d’un homme qui laisse des messages à une femme qui ne répond jamais — vient interrompre sous forme d’intertitres le défilement d’images provenant de bobines super-huit qui auraient été perdues et retrouvées. Et, comme en écho, la présence d’enregistrements sonores, peut-être eux-mêmes perdus et retrouvés. Sur les images : une chambre, un appartement, des rues, des ponts, des passants, une flânerie dans une grande ville, Saint-Petersbourg, en Russie. Sur les bandes sonores, les bruits de la ville, celui du métro, de la rue et de chants orthodoxes. Le titre provient d’une phrase de la poète russe Olga Bergholtz : « Ne retourne pas là-bas, vers cette neige, vers cette nuit, le regard de quelqu’un t’attend. » Ce film, pensé selon le motif du fragment, prolonge un large projet consacré aux ponts en tant qu’ils sont une possible représentation architecturale du langage comme lien qui sépare. Il fait suite au film L’invitation au voyage.