Collections Partagées / Interstices

Collections Partagées

En partenariat avec le FCAC de la ville de Marseille et la Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale des Bouches-du-Rhône
Avec les écoles maternelles des Dames, Extérieur, Kléber et les écoles élémentaires des Accoules, Chevalier Paul, Kléber, et Mazargues Beauchêne, à Marseille

Avec la participation de Marie Alberto Jeanjacques, Raphaëlle Paupert-Borne, Héléna Villovitch et Julien Carpentier.
Avec les œuvres de la collection du Frac de Kapwani Kiwanga, Gaël Peltier, Sara Sadik et Moussa Sarr
Et les œuvres de la collection du FCAC de Damien Berthier, Marie Bovo, Jeremy Laffon, Mahatsanga Le Dantec et Bernard Pourrière

Cette année, le dispositif propose aux écoles marseillaises une immersion dans le monde de l’art vidéo. La mise en dialogue d’une sélection d’œuvres des collections du Frac et du FCAC s’articule autour de la notion multiple de l’espace. Elle s’accompagne d’ateliers de pratique artistique en compagnie d’artistes invités ayant chacun une approche singulière de ce médium. Les productions réalisées sont exposées lors d’une projection le 30 juin 2022 à 17h au plateau atelier du Frac à Marseille.

L’artiste Héléna Villovitch propose différents ateliers complémentaires autour de production d’écriture, d’images et de sons. Chaque classe de grande section de maternelle réalise un projet cinématographique collectif, un « ciné poème », associant images et captations sonores sur fond de récit d’exploration extraterrestre à l’école.

Raphaëlle Paupert-Borne, plasticienne protéiforme, invite les élèves à des séances de dessin en extérieur, de captations sonores et une découverte de la post-production vidéo. Le projet vise à restituer l’observation subjective sous forme d’un dessin animé à travers leurs perceptions et leurs histoires sur la ville, dans une quête sensible de différents lieux de la ville de Marseille (le quartier du Panier, l’Île du Frioul, l’école).

Marie Alberto Jeanjacques propose quant à elle d’expérimenter la pratique du dessin automatique pour développer l’imaginaire et le récit à partir d’éléments abstraits. La pratique sensible du dessin, notamment liée à la musique et à la perception de l’espace, permet une approche multisensorielle via formats et outils divers. Les enregistrements et croquis donnent lieu à un montage et une mise en page complète pour une restitution multiforme.

Enfin, Julien Carpentier invite quatre classes de maternelle à créer un récit composé de témoignages personnels pour donner vie et corps à des objets par la pratique de la vidéo. Au travers de l’utilisation de techniques de production audiovisuelle, chacun.e anime l’objet familier de son choix par le geste et la voix. Des ateliers de fond vert, d’expression et de composition à l’image sont montés par l’artiste pour présenter un nuage d’objets volants racontant leurs histoires à l’écran.